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Groupes


Kolinda
1973 - 1979 | 1981 - ...

Considéré comme le rénovateur de la musique hongroise des années 70/80, Kolinda tire son nom d'un style de chansons chantées en cortège, à l'époque de Noël, par les enfants en quête d'offrandes dans les villages.

C'est à l'Institut d'Etudes Populaires de Budapest que les membres de Kolinda ont découvert les travaux de collectage sur la musique paysanne faits au début du vingtième siècle par les compositeurs Bartok et Kodaly. Si ceux-ci n'ont jamais cherché à jouer cette musique agraire, Kolinda l'a en revanche apportée en ville, en la retravaillant et la revivifiant. Le groupe a lui-même collecté en Hongrie, mais également en Bulgarie, et en Roumanie.

Tout en se basant sur la musique traditionnelle, Kolinda ne cherche pas à reproduire un folklore falsifié. Chargé d'histoire et d'imagination, Kolinda crée un univers onirique, associant chansons paysannes et rythmes asymétriques, improvisations jazz et compositions personnelles illustrées par des textes empruntés à des poètes hongrois contemporains.

Leurs instruments proviennent des Balkans, d'Iran, d'Afrique du Nord et de Turquie. Kolinda les détourne de leur fonction habituelle, les utilise comme symboles et les mêle à des instruments modernes.

Dissous en 1979, Kolinda s'est reformé deux ans plus tard à l'initiative de Peter Dabasi, en s'associant tout d'abord avec le groupe Makam. Depuis 1984, Kolinda tourne à nouveau sous son seul nom et a sorti plusieurs disques, essentiellement composés par Peter Dabasi.

En 1996 paraît Osz, album témoignant du parcours effectué par les trois fondateurs de Kolinda (Agnès Zsigmondi, Ivan Lantos et Peter Dabasi) depuis leur séparation. On y découvre plusieurs anciens morceaux profondément retravaillés, ainsi que de nouvelles compositions.

Depuis cette reformation restée sans lendemain, Peter Dabasi a repris la direction musicale du groupe qui est toujours en activité aujourd'hui.


Kolinda
I
1976
Kolinda
II
1977
Kolinda
1514
1979

Kolinda
Osz
1996
Kolinda
Szerelem
1997

"Kolinda est incontestablement un des groupes qui présentent aujourd'hui le travail le plus sophistiqué, le plus ouvert, le plus sensible et le plus fin sur les musiques traditionnelles."
Le Monde

"Kolinda s'attache à faire progresser la musique d'hier en la rendant familière aux Hongrois d'aujourd'hui en partant souvent d'une composition traditionnelle pour arriver à un morceau moderne. Il invente un nouveau langage musical." Le Bulletin du Théâtre de la Ville

"Venu d'Europe Centrale, un des plus étonnants groupes folkloriques qui soient."
Le Nouvel Observateur

"Puisse l'inépuisable richesse du folklore de l'Europe Centrale nous valoir régulièrement d'autres découvertes aussi captivantes." L'Impartial

"Des jeunes au caractère trempé, décidés à implanter en notre modernisme les valeurs et les beautés inaltérables d'un passé intelligent et sensible." Chansons et Compagnie

"C'est parfois aussi pur que du grégorien, souvent aussi flamboyant qu'une révolte. Digne, généreux mais dépourvu de toute démagogie, de toute facilité." Télérama

"Nous avons assisté, béats et pantois, à un véritable tourbillon de musiques. Kolinda, ça a été le grand choc." L'Escargot

"Kolinda est un groupe extrêmement attachant." Best

"Il est difficile de restituer sur le papier la beauté, l'émotion et l'immense joie qui émanent d'une intervention publique de Kolinda. Un groupe qui, véritablement, rend heureux."
Rock & Folk





Transylvania
1982 | 1983

Musique funky au goût bulgare ! Le répertoire de Transylvania proposait des adaptations de morceaux des années 40 à 60 : Samba, Chachacha, Jazz, Rythm'n Blues et Rock'n roll. Une relecture des rythmes latino cubains qui enflammèrent les années 50, la fureur de vivre de la génération des rockeurs et des idoles pop, le tout étant bien entendu assaisonné à la patte étrange de Transylvania. Au détour des voyages : Eroll Gardner, Charlie Parker, les Beatles, les Kinks, Chuck Berry, Sonny Rollins et aussi des morceaux originaux...


Transylvania
Est-Ouest
1984





Spondo
1991 | 1994

La musique de Spondo est une mosaïque d'instruments, de musiciens, de styles. Dans ce puzzle, l'ancien et le nouveau, l'Orient et l'Occident, le réel et l'imaginaire, la raison et l'illusion s'enchevêtrent comme le font les cultures méditerranéennes au milieu du Bosphore. Où est la création, où est la tradition ? La musique, composée par Hughes de Courson se veut "au service des instruments et des interprètes". Spondo est l'oeuvre de musiciens unis par une passion commune : l'écoute des musiques du monde et la collection des instruments les plus étranges utilisés comme sources de sonorités nouvelles. La langue est imaginaire : les paroles chantées ne se réfèrent pas à un pays et donnent pour chaque auditeur l'impression d'un bruissement de langue étrangère totalement délivré de la trivialité du sens.

Spondo a participé en 1992 à plusieurs spectacles évènementiels : Nouba Beshtakeïa, présenté à l'Opéra du Caire et au Palais Wakhalet el Khoury, avec le Philharmonique de l'Opéra dirigé par Ahmed al Saïdi, ainsi que Yam, présenté à Nazareth et Jérusalem avec le Bulgarka Junior Quartet, l'Ensemble de Musique Arabe de Tarshiha, la chorale A Choeur Joie de Tel Aviv, et l'Ensemble Symphonique David's Harp de Jérusalem. Yam réunissait, à l'initiative de l'Ambassade de France en Israël, des musiciens Juifs, Palestiniens, Français, Hongrois et Bulgares.

Spondo
Spondo
1992

"Des voix comme en dehors de l'espace psalmodient un étrange cérémonial, des instruments de toutes les cultures élèvent un paysage où notre Moyen-Age retrouve les complaintes tsiganes et les mélopées orientales et contemple, le souffle court, la naissance d'un nouveau monde". Le Monde de la Musique

"De la musique inventée aujourd'hui, plus onirique qu'ethnomusicologique".
Le Télégramme

"Spondo ou l'alchimie des musiques". Ouest France

"Les frontières du temps et de l'espace sont abolies. On est séduit par ces talentueux brouilleurs de pistes". Télérama